mercredi 2 octobre 2013

Rythmes scolaires : l’UMP à bout de souffle !

 A Elancourt, le maire sortant, pourtant prolixe sur la modernité à l'école, critique une réforme par voie de pétition.
La critique est toujours bienvenue pour contribuer au débat, mais franchement le procédé est gonflé venant d'un maire qui n'a rien mis en place dans sa propre commune !
Une fois de plus, une fois de trop, l’UMP préfèrent s’en prendre aux Français plutôt que d’admettre le bien-fondé d’une réforme structurelle.
En s’attaquant à la réforme des rythmes scolaires engagée par Vincent Peillon, Jean-François Copé et le maire d'Elancourt font preuve d’amnésie, d’hypocrisie et de mensonge.

Amnésie, quand ils oublient que c’est la droite au pouvoir qui en 2008 a modifié les rythmes scolaires en totale contradiction avec les préconisations des spécialistes des temps de l’enfant.

Hypocrisie, quand ils évoquent un coût soit disant insupportable des activités périscolaires pour les collectivités locales sans mentionner le double coup de pouce qu’apporteront l’Etat et la Caisse d’Allocation Familiale.

Mensonge enfin, quand ils parlent d’une réforme secondaire alors que celle-ci vise à finir avec une situation dans laquelle 150 000 jeunes sortent chaque année du système éducatif sans diplôme d’investir durablement pour notre jeunesse demain.

L’UMP préfère prendre en otage les parents et les enfants plutôt que de soutenir une réforme qu’elle aurait dû engager durant les 10 dernières années mais que, faute de connaissance sur le sujet et de volonté pour améliorer la condition des jeunes générations, elle a préféré ignorer.

A l’heure où le projet de budget de 2014 confirme cet engagement prioritaire de la gauche pour les jeunes, l’UMP est obligée de créer des contre-feux stériles.


Avec le Parti Socialiste, je réaffirme mon soutien à la réforme des rythmes scolaires conduite par Vincent Peillon ainsi que sa confiance : si les ajustements de la mise en place sont encore en train de se faire, ces nouveaux rythmes scolaires renforceront, en garantissant l’accès aux activités culturelles, sportives et de loisir, l’égalité entre tous les enfants.